Une hausse de 6 % (un euro de plus en moyenne pour les assurés) permettrait aux compagnies d'indemniser plus sereinement les victimes de sinistres. (Photo d'illustration) (nattanan23 / Pixabay)
Une mesure qui ferait mal au portefeuille des Français, mais qui est jugée nécessaire par les premiers concernés. France Assureurs, qui représente les compagnies d'assurances, a récemment une hausse de la part risques climatiques dans les assurances habitations, rapporte France Info .
Une hausse de 6 % demandée
Cette part représente actuellement 12 % du prix d'une assurance habitation, un taux fixé par l’État, ce qui revient à 25 euros à payer du côté des assurés. Ce taux, fixé par l'État, est trop bas au vu de la situation actuelle et de l'augmentation drastiques des catastrophes naturelles et des sinistres qu'elles provoquent, selon France Assureurs.
L'organisme demande donc à l'État une hausse d'au moins 6 % de cette part dans l'assurance habitation, ce qui la ferait passer de 12 à 18 %. Selon la présidente de France Assureurs, Florence Lustman, cela ne représenterait qu'une hausse d'un euro par mois en moyenne pour les foyers assurés.
L'assurance habitation déjà en hausse cette année
Du côté des professionnels, cette hausse pourrait tout changer. Aujourd'hui, les assurances fonctionnent déjà en déficit sur le volet des risques climatiques et craignent de ne plus pouvoir prendre en charge toutes les catastrophes naturelles. C'est d'ailleurs déjà le cas dans certaines régions, particulièrement à risque, où les compagnies réfléchissent à deux fois avant d'assurer des habitants.
Aucune réponse n’a, pour le moment, été apportée par le gouvernement. Ce dernier souhaite préserver le pouvoir d’achat des Français, déjà affecté par l'inflation. À noter que l'assurance habitation a déjà augmenté en moyenne de 5 % en 2023. Une nouvelle hausse pourrait donc être vue d'un très mauvais œil, même si les prévisions climatiques semblent l'exiger.
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